Marie-Josèphe Varin 

Je ne serais pas arrivée à exercer en tant que doula de fin de vie…  

Si je n’étais pas la deuxième d’une fratrie de 4 enfants, dont l’aîné a subi de plein fouet le manque d’oxygène au moment où il aurait dû respirer à grands poumons. Il a gardé de son arrivée un handicap physique et mental sévère. Je garde de cette configuration familiale une capacité à « sentir » l’Autre et à le soutenir ; le choix de ma profession d’infirmière exercée pendant vingt ans.

Si je n’avais pas été confrontée au vide laissé par des grands-papas décédés très jeunes, présents par l’absence qu’ils ont laissée dans les coeurs, les histoires des uns et des autres ; par les mots dont ils n’ont jamais été sujets.

Je garde de ces absences le besoin de mise en mots, de partir à la découverte des histoires des gens, pour recréer la mienne. Et me voilà plongée dans un CAS en récit de vie et une formation aux pratiques narratives, et par la suite dans la pratique du récit de vie, activité où je me mets à disposition des gens, associations, entreprises, qui souhaitent laisser une trace de leur parcours et de leurs expériences.

Et je garde de cette mise à distance de nos morts un besoin impérieux d’apprivoiser la mort! Pour débuter cette exploration, j’ai plongé dans plusieurs formations, notamment un CAS en soins palliatifs.

La mort, je ne l’aurais pas si bien intégrée dans ma vision de la vie si…

Si enfant, je n’avais pas baigné dans un milieu paysan, en contact avec la nature et son évolution, de la naissance… à la mort.

Une vie menée au fil des saisons qui a également nourri ma créativité, cette posture faite d’émerveillement, de « temps suspendu », de grande souplesse devant les mystères de la vie. Un travail exigeant, fait de persévérance, de connaissances pointues, de patience et de convictions profondes. Cette nourriture des sens et ses tourbillons m’ont entrainée dans l’animation d’ateliers créatifs, par le biais d’une formation au Journal Créatif©, pour explorer en légèreté des questions existentielles liées au deuil, aux directives anticipées, au sens de la vie, à son histoire.

Je suis de celles qui pensent, et j’ai expérimenté, que la rencontre, la vraie, celle qui jette des ponts entre deux intimes, entre deux humanités, permet à la Vie de s’immiscer encore et toujours par les plus infimes fissures. Et je sais combien ce type de rencontre est exigeant ! Pour assurer une disponibilité et un soutien de qualité, un nombre restreint de suivis est accepté en même temps, et mon engagement se base sur la charte de l’Association Doula de fin de vie.

• Jura
• Neuchâtel
• Jura bernois

• Ecoute sur trois niveaux : je vous « entends » avec mes oreilles (ma tête) mes sensations (mon corps) et mes émotions.

• Disponibilité « intérieure » et en temps

• Soutien et recherche de votre autonomie et de votre pouvoir sur la base des pratiques narratives

• Très grande adaptabilité pour répondre à vos envies et besoins

• Créativité par le biais du Journal Créatif© et du Carnet de deuil

• Echanges et soutien possibles à travers une correspondance écrite

• Rédaction et transmission de votre récit de vie ou de témoignage

• Rédaction des directives anticipées

• Visualisation

• Création de rituels

• Français

La première rencontre est gratuite et sans engagement afin de faire connaissance et évaluer les affinités réciproques.

90.- par heure

Nuit : à discuter selon les besoins.

Suivi sur moyen et long terme : tarif au forfait à discuter

Afin d’assurer une présence et un soutien de qualité, un nombre restreint de mandats est accepté en même temps.